Mille Arbres

Conjuguer la nature et l’architecture au coeur d’une ville verticale
C’est l’un des projets phare du concours Réinventer Paris. Un volume unique qui vient réconcilier l’architecture et la nature. Un projet hybride aux multiples innovations techniques, structurelles, environnementales et qui prend en compte les nouveaux usages et les nouvelles aspirations des urbains. Une nouvelle ligne d’horizon verte pour le Grand Paris, véritable refuge bioclimatique qui abolit la frontière du périphérique. Mille Arbres est un symbole de cette nouvelle nature de ville que nous voulons faire surgir. Laissez-vous guider.

60 000m²
de surface de plancher
127
logements
30 000m²
de bureaux
244
chambres 4 étoiles
Rue gourmande
De Singapour à New York, en passant par Lisbonne, Dubaï ou Sydney, la rue gourmande (« food court » en anglais) séduit de plus en plus. Concrètement, c’est un espace où sont juxtaposés des stands de nourriture à emporter, avec des tables communes pour la consommation sur place.
Purifier l’air par la photosynthèse
La photosynthèse est un processus bioénergétique selon lequel les végétaux absorbent du dioxyde de carbone pour rejeter de l’oxygène, grâce à l’action combinée de l’eau qu’ils puisent et du soleil qu’ils reçoivent. En grande quantité, les végétaux contribuent ainsi à purifier l’air.
Flexibilité
Selon ce principe architectural, également appelé « architecture évolutive », les espaces de logement sont conçus de manière à pouvoir évoluer avec le temps et avec les usages, de manière à donner corps à tous types de projets. Ce concept est en lien avec la notion de durabilité.

Un village flottant dans une forêt, au-dessus du périphérique parisien. Cette vision pourrait paraître utopique : pourtant, elle prendra bientôt forme, Porte Maillot, et viendra abolir la frontière de béton et d’asphalte entre Neuilly et Paris. Remplacée par Mille Arbres, pas un de moins, elle dessinera alors une nouvelle skyline verte pour le Grand Paris, symbole du renouveau de la capitale.
Pour concevoir ce projet hors normes, OGIC s’est associé à la Compagnie de Phalsbourg, rejoints par l’architecte japonais Sou Fujimoto, l’agence d’architecture montreuilloise OXO et le paysagiste Paul Arène. Le résultat ? L’un des projets les plus emblématiques du concours Réinventer Paris. Cette immense pyramide de verre inversée, peuplée en son toit d’une forêt, a bien de quoi retenir l’attention. Mais au-delà de son audace architecturale, c’est tout un nouveau style de vie que Mille Arbres entend proposer boulevard Pershing, à l’endroit où l’on prend actuellement le bus en direction de l’aéroport de Beauvais.
L’illustration d’un nouvel art de vivre parisien
Immeuble-ville comprenant près de 30 000m2 de bureaux, Mille Arbres abritera aussi bien 127 logements, qu’un hôtel quatre étoiles de 244 chambres, un restaurant panoramique, une plaine de jeux pour enfants, deux crèches de 60 berceaux et une halte-garderie. Au sous-sol, se trouvera une gare routière, véritable hub de mobilité, connecté à la ville.
C’est cette mixité qui fait le caractère unique de Mille Arbres : « La multiplicité des projets imbriqués est un élément essentiel de cette programmation ambitieuse, souligne Mireille Vernerey, présidente du directoire d’OGIC. Mille Arbres, c’est le concept de la ville verticale. » Que l’on traverse, au choix, par un grand parc d’agrément ou par une rue gourmande de 4 000m2, designée par Philippe Starck : le projet se veut ouvert sur l’extérieur, en invitant les citadins à y déambuler à leur guise.

« Mille Arbres, c’est le concept de la ville verticale par excellence . »
Emmanuel Dargier, responsable du projet Mille arbres chez OGIC

Ce simple lieu de passage deviendra bientôt une véritable destination : un lieu de vie plus fluide et plus accueillant, où les espaces sont modulables au gré des usages et où chaque aménagement est pensé pour améliorer le vivre-ensemble. Mille Arbres est l’incarnation d’un nouvel art de vivre dans un Paris qui se réinvente.
Aujourd’hui, les urbains n’ont plus les mêmes usages : ils préfèrent partager que posséder, notamment les biens et services dont ils n’ont besoin que ponctuellement. C’est en ce sens qu’ont été conçus des équipements partagés, aussi utiles qu’innovants : deux chambres d’hôte sont mises à disposition des résidents pour y loger des personnes de passage, mais aussi une pièce commune modulable, une conciergerie digitale, deux buanderies.
L’environnement immédiat des citadins doit lui aussi pouvoir se transformer rapidement et de façon agile. En ce sens, tous les appartements et maisons du village-terrasse ont été pensés pour être flexibles. Intelligemment juxtaposées, les surfaces peuvent se moduler à l’envi, se combiner, se séparer, se modifier, afin de d’accompagner les habitants dans leur parcours résidentiel et se prêter à tous leurs projets de vie.
Prendre une bouffée d’oxygène dans un écosystème sanctuarisé

« La révolution urbaine nous lance des défis environnementaux sans précédent », comme le souligne Mireille Vernerey, président du Directoire d’OGIC. Défis de santé publique, d’organisation face à une saturation des réseaux de transport et, plus encore, défi de réinvention dans un environnement dans lequel l’être humain ne trouve plus sa place.
A son échelle, ce projet multifacettes s’inscrit au cœur même de ces enjeux, sur un terrain où la pollution comme les nuisances sonores sont très fortes. « Le plus grand défi de ma carrière ! », s’amuse Paul Arène, le paysagiste qui a réalisé l’aménagement du projet.
Quatre thématiques distinctes ont été travaillées dans cet espace de 60 000m2 : un parc boisé de plain-pied, des atriums végétalisés traversant le volume de haut en bas ; au septième étage, des patios comme autant d’îlots de fraîcheur, sur lesquels donneront l’iconique grande terrasse arborée du huitième et dernier étage.
La proximité avec le périphérique pose évidemment la question de la pollution, prise en compte dans l’aménagement paysager. Ainsi, les feuilles des arbres et des arbustes seront régulièrement nettoyées par brumisation, afin que les végétaux puissent assurer leur fonction de photosynthèse en absorbant du gaz carbonique.
Mille arbres, c’est donc une vraie bouffée d’oxygène, dans un écosystème sanctuarisé par une Maison de la biodiversité. Géré par la Ligue de protection des oiseaux, cet espace proposera des ateliers d’initiation à l’apiculture, à la botanique, et même à la construction de cabanes en matériaux recyclés.
Faire du vivre-ensemble une valeur fondamentale de la ville de demain
Plus en harmonie avec la nature, la ville de demain doit aussi permettre à ses habitants de mieux vivre ensemble, de se rencontrer dans un cadre convivial et choisi, quitte à abolir certaines frontières. Symboliquement, Mille Arbres sera construit au-dessus du périphérique, comme un trait d’union entre la ville et la banlieue, dessinant un Grand Paris sans fractures, sans zones isolées, qui facilitent la circulation de ses habitants.
Ce vivre-ensemble, Mille Arbres veut le faire advenir en son sein, en concevant des occasions de rencontre entre ses habitants : les habitants des deux derniers étages seront, par exemple, invités à s’occuper des jardins partagés du septième étage et de la végétation de la terrasse arborée du huitième et dernier étage. « Une façon, aussi, de créer un nouvel art de vivre, riche en échanges entre voisins », ajoute Emmanuel Dargier.
À travers des projets comme Mille Arbres, ces valeurs et ces idées, OGIC se donne pour mission de contribuer à développer ce nouveau style de vie, plus responsable vis-à-vis de l’environnement, plus riche en lien social, et jouant un rôle plus important dans la réinvention des villes.
A lire aussi
« Mille Arbres, c’est le plus grand défi de ma carrière ! »
Paul Arène

Une nouvelle urbanité, dans un environnement qui combine intimement nature et architecture. Une ville à vivre dans la ville, respectueuse de l’environnement, adaptée aux usages d’aujourd’hui comme de demain : une nouvelle nature de ville.